vendredi 21 août 2015

Les blonds aux yeux bleus dans les clubs de rencontre

      
                        Trouvé, dans la presse déchaînée, cet article faisant état d'une étude organisé par un site de rencontre ; la propagande intensive   visant à instituer en Occident un sentiment de répulsion et de défiance envers les hommes blonds est tellement obsédante qu'elle trouve un écho dans la trame de nos vies, et jusque dans ces réseaux . Sur le sujet, cf  http://semeiologia.over-blog.fr/article-blond-goldstein-107334811.html   Ce racisme institutionnel , qui utilise toutes les ressources de la communication et des neurosciences, bat son plein de nos jours et depuis maintenant quelques decennies. 

Brandon Wade, le commanditaire de l'étude







Résultat de recherche d'images pour "Amanda Chatel"
Amanda Chatel, la journaliste en train d'analyser le monde d'aujourd'hui
tout en tenant la bouteille d'aujourd'hui
  
 

                      D'une efficacité redoutable, il vise dès l'enfance les masses conditionnées par plus de 4 heures  de télévision chaque jour.

                        voici donc , ci-dessous, cet article de propagande (Un de plus !) décrivant les effets de ce lavage de cerveau tout en contribuant à le renforcer.








Les femmes ne veulent pas de rendez-vous avec des hommes blonds ; Voila ce qu'elles veulent !








Apparemment, les hommes préférent les blondes. Ou du moins c'est  ce que nous avons appris par Hollywood, dans le film du même nom selon lequel, la plupart du temps,  quand un homme trompe sa femme, il choisit une plantureuse blonde. Mais même si cela peut être le cas pour les hommes, les femmes ne voient pas vraiment les hommes blonds comme très attirants. En fait, une étude récente a montré que pour les rendez-vous, les femmes préfèrent les hommes avec les cheveux bruns.

Selon l'étude réalisée par le site de rencontre, WhatsYourPrice.com, les hommes blonds ne connaissent pas un très grand succès dans  les lieux de rencontres. Parmi les plus de 145.000 membres masculins, il a été constaté que en Juin et Juillet, les  blonds avaient le moins de rendez-vous, par rapport aux hommes avec une autre couleur de cheveux. Même les garçons roux font mieux que les gars blonds. Mais pourquoi est-ce le cas?

"Il ya certains stéréotypes que les blonds ne peuvent malheureusement pas éviter», explique Brandon Wade, fondateur et PDG de WhatsYourPrice.com. "Comme le dit le vieil adage« les blond(e)s s'amusent davantage. »Celles  qui prennent leur vie amoureuse au sérieux vont probablement s'orienter loin de cette catégorie  de peur qu'ils cherchent juste une aventure d'été."

Les femmes sont à la recherche d'une vraie histoire, et à leurs yeux, les hommes blonds ne peuvent offrir  qu'une relation à court terme. Mais il y a plus. Voici cinq autres choses que WhatsYourPrice.com ont tiré de leur étude sur les hommes et leur couleur de cheveux.


1- Les femmes préférent les bruns


Bien que les cheveux bruns soient les plus répandus, pour les femmes, la familiarité  doit avoir quelque chose à voir avec les résultats. Selon l'étude, les hommes avec les cheveux bruns ont en moyenne 10 rendez-vous par mois, par rapport aux blonds qui en moyenne n'en ont que trois.



2 Les hommes aux cheveux noirs ont de bons resultats

Alors que les cheveux noirs ne sont  pas aussi communs que les cheveux bruns, il y a  certainement un attrait supplémentaire de mystère  avec eux. Il n'obtient pas des resultats aussi élevé que les bruns, avec une moyenne de 10 rendez-vous par mois , mais à une moyenne de sept par mois, il n'est pas trop mal.


3- Les femmes préférent un partenaire plus âgé qu'elle plutôt qu'un blond

Bien qu'il existe des hommes qui soient prématurément grisonnants, à la Anderson Cooper, la majorité des hommes avec les cheveux gris sont certainement âgés, mais cela ne compte pas pour les  femmes. Quand elles ont le choix d'accorder un rendez-vous à un homme plus âgé avec des cheveux gris ou quelqu'un de plus proche de leur âge qui se trouve être blond, les femmes choisissent les cheveux gris, en leur donnant une moyenne de six rendez-vous par mois.


4- Même les roux font mieux

Peut-être que c'est parce que nous sommes toutes amoureuses du prince Harry? Quoiqu'il en soit, les roux ont en  moyenne quatre rendez-vous par mois. Il peut être à peine au-dessus des blonds avec  trois, mais cela  est quand même davantage..



5- Les femmes danseront davantage avec des hommes aux cheveux noirs

 
Selon une étude réalisée par le Scandinavian Journal of Psychology, tandis que les hommes sont plus susceptibles d'approcher une femme blonde dans un club de danse, les femmes sont plus susceptibles de dire oui à des hommes avec les cheveux foncés. Oui, même là-bas, c'est difficile  pour les hommes blonds; alors peut-être il est temps d'acheter une teinture des cheveux, vous ne croyez pas les gars?






Le coin de la lectrice (catégorie junior)



"Et bien moi, je me marierai avec mon fiancé qui est blond . D'ailleurs, c'est le plus beau ! Et en plus, la journaliste, elle est moche ! "

mercredi 5 août 2015

Disparition des blondes : Info ou intox ?




                       Il nous paraît intéressant de mettre en perspective deux articles , l'un de 2007, l'autre de 2014, sur un sujet controversé, l'avenir des personnes blondes sur cette petite planète. Rappelons qu'en 2000,  +/-  7 % des habitants des USA étaient blonds.
 
                       Un mention spéciale dans la catégorie "Stupidité malveillante" pour un certain Samuel Lepastier qui déclare dans l'article ci-dessous : "Le continent, envahi par des peuples blonds - les Doriens, les Francs - a associé cette couleur au vainqueur : "C'est un mythe fondateur de l'inégalité des races humaines, dont la version la plus délirante a été le racisme hitlérien"



                         Samuel Lepastier, nominé dans la catégorie "Stupidité malveillante"


 
                         Cette assertion haineuse remonte à la période pré- révolutionnaire en France, où certains désignaient les nobles comme descendants des envahisseurs francs, blonds,  alors que le peuple dominé (Le Tiers-Etat)  était davantage brun; d'où la nécessité de les dépouiller et de  leur couper la tête. La génétique a discrédité depuis longtemps de telles bêtises, mais il se trouve toujours des singes savants pour les  répéter  ad nauseam.
                        De plus ,  déclarer que le mythe de  la blondeur est à l'origine de "l'inégalité des races" constitue une très belle performance dans la catégorie citée plus haut ("Stupidité malveillante"); il est bien évident que tout groupe ethnique a tendance à se voir comme le peuple élu, et que la rareté fait tout le prix de telle ou telle caractéristique. Rappelons les  +/- 30.000.000 de victimes de l'impérialisme raciste du Japon pendant l’ère Showa, ou les  +/- 12.000.000 de victimes africaines de la traite arabo-musulmane,  qui étaient tous impitoyablement châtrés, et tant d'autres au cours des siècles ... Rappelons également les centaines de milliers d'européens du Nord, raflés comme esclaves pour finir en Orient, dont beaucoup furent châtrés à Verdun...
                 On admirera aussi la bêtise à front de taureau, ou la réduction ad hitlerum  de la blondeur effectuée par ce sinistre individu ; rappelons lui simplement que les slaves, principales victimes de l'Allemagne pendant la seconde guerre mondiale comptaient de nombreux blonds.
                Dans la catégorie "Intelligence malveillante", une mention spéciale à Axel Khan, qui arrive à associer  blondeur et  "maladie rare" dans la même phrase , ce qui constitue bien sûr un amorçage de stéréotype négatif sur une caractéristique physique.
                La pensée raciste est bien à la fois une représentation du monde, une métaphysique et une pensée magique, qui pousse celui qui en est atteint à disposer des "fétiches" mentaux autour de lui pour conjurer ses peurs et désigner l'ennemi.


                 Mais , sans plus tarder, revenons aux  deux articles promis ; les voici ...

                                            




La fin des vraies blondes ?

LE MONDE | • Mis à jour le | Par
La proportion des cheveux clairs va mécaniquement s'amenuiser sur la planète. Les groupes cosmétiques se préparent à de nouveaux canons de beauté. le mythe va-t-il perdurer ?
C'est peu après 2200, en Finlande, que naîtra la dernière blonde de la planète. Cette affirmation a été relayée par différents médias, du New York Times à la BBC. Depuis 2002 pourtant, l'Organisation mondiale de la santé - citée comme la source de cette étude annonçant "l'extinction du gène caractérisant les vrais blonds" - ne cesse de clamer qu'elle n'a "jamais conduit de recherches sur ce sujet".
Pour autant, le canular n'est pas sans fondements. La planète compte 6,5 milliards d'individus, dont environ 1 milliard en Afrique et 4 milliards en Asie (de la Turquie au Japon), selon le Population Reference Bureau. En 2050, la population mondiale passera à 9 milliards d'âmes. Les 3 milliards de personnes supplémentaires seront principalement issues d'Afrique, d'Asie et d'Amérique du Sud.
Mécaniquement, la fréquence des blonds, rares en dehors des pays occidentaux - même si on en trouve de façon sporadique en Afrique du Nord et au Moyen Orient - va diminuer. Et cela d'autant plus que cette teinte de cheveux, comme les yeux bleus, est due à des gènes récessifs. "Pour être blond, il faut hériter de deux gènes commandant ce caractère, l'un venu du père, l'autre de la mère", rappelle le généticien Axel Kahn. "Si, dans le monde, le nombre de gènes blonds reste constant alors que celui de gènes bruns augmente, il y aura une probabilité décroissante que deux personnes héritent de deux gènes blonds, condition sine que non de sa blondeur." Selon M. Kahn, une hypothèse réaliste serait celle "d'une augmentation du brassage des populations, et l'émergence d'un profil d'humain métissé, type brésilien".
L'Oréal, le numéro un mondial de la beauté, a déjà anticipé. Il construit à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) un centre mondial dédié à la recherche capillaire, où 600 chercheurs, à l'horizon 2010, travailleront sur "une nouvelle forme de beauté, le cheveu métissé", explique Patricia Pineau, directrice de la communication de la recherche. D'ores et déjà, selon une étude conduite sur des milliers de chevelures, qui sera publiée dans Human Biology à l'automne, L'Oréal a recensé huit différents types de cheveux au lieu de trois à l'échelon mondial. "Jusqu'ici, on distinguait le cheveu caucasien, africain et asiatique. Nous avons mis au point une classification plus respectueuse de la géographie humaine, et basée sur la forme et la frisure du cheveu : du très raide (Asie, Inde, Mexique...) au crépu intense (Ghana, Nordeste brésilien). De quoi s'adapter à la diversité des chevelures induite par le métissage des populations."
Paradoxe : dans les prochaines décennies, la proportion de blond naturel va aller en s'amenuisant, et, pourtant, le mythe pourrait bien grandir. Déjà, en Europe, une femme sur trois se teint les cheveux dans une nuance de blond, alors que, selon Joanna Pitman, auteur de l'ouvrage Les Blondes (Autrement, 2005), seul "un adulte sur vingt aux Etats-Unis et à peu près la même proportion en Europe" ont cette vraie couleur. A quoi tient cette fascination ? L'histoire remonte, d'après l'écrivain, à Vénus-Aphrodite, déesse de l'amour à la chevelure claire... "Chaque époque a ensuite conféré (à la blondeur) des valeurs qui reflétaient ses préoccupations. Elle devint un vice pendant les âges obscurs, une obsession à la Renaissance, une mystique dans l'Angleterre élisabéthaine (...), une idéologie dans les années 1930, un signal d'invite sexuelle dans les années 1950...", écrit Joanna Pitman. Et à notre époque ? Pour l'écrivain britannique Marina Warner, spécialiste des mythes, "être blond, c'est rappeler la couleur de l'enfance, entrer dans la quête de la jeunesse éternelle".
Pour le psychanalyste Samuel Lepastier, le mythe de la blondeur est intimement lié à l'histoire européenne. Le continent, envahi par des peuples blonds - les Doriens, les Francs - a associé cette couleur au vainqueur : "C'est un mythe fondateur de l'inégalité des races humaines, dont la version la plus délirante a été le racisme hitlérien", souligne-t-il.
Mais l'attirance pour le blond s'expliquerait au-delà même du phénomène sociologique ou culturel, selon l'anthropologue canadien Peter Frost. Pour le chercheur, qui a étudié comment le gène a perduré à certains endroits de la planète, cela serait lié à la "sélection sexuelle qui privilégie les teintes vives mais aussi les couleurs rares. L'attirance sexuelle s'oriente vers les variantes moins fréquentes et plus accrocheuses. Ainsi s'installe un équilibre dynamique qui mène à une diversité de plus en plus grande de l'espèce."
Contrairement à des idées reçues, ce serait donc moins la couleur des blés qui séduit que sa rareté dans un groupe de population donnée. Et le chercheur canadien de citer les travaux du biologiste américain Thomas Thelen. "Ce dernier a préparé trois séries de diapositives montrant des femmes attirantes : la première présentait 6 brunes ; la deuxième 1 brune et 5 blondes ; et la troisième 1 brune et 11 blondes. Il a ensuite demandé à des hommes de choisir, pour chaque série, la femme qu'ils voudraient épouser. Résultat : plus la même brune était rare dans une série, plus ils la choisissaient."
Les sociétés aux cheveux de jais s'amusent déjà d'une chevelure différente de la leur, à l'instar des lolitas japonaises. "On crée non seulement des blonds peroxydés mais aussi des cheveux pourpres ou verts, des couleurs tout à fait novatrices, dont le but demeure le même : attirer l'attention", assure Peter Frost. Pour autant, selon Samuel Lepastier, rien ne dit que le mythe blond ne sera pas remplacé par un autre, avec le basculement de la planète vers l'Asie et d'autres cultures dominantes. La force symbolique du blond, rappelle-t-il, est avant tout le fruit de deux cents ans de suprématie du monde occidental, depuis la colonisation jusqu'à l'expansion de la culture américaine, avec ses déesses platine.
Les généticiens, eux, sont sûrs d'une chose : le caractère "phénotype blond" ne s'éteindra jamais, dit Axel Kahn. "Il pourra resurgir ici ou là, un peu comme le font aujourd'hui les maladies rares." La planète n'est pas à l'abri de nouvelles surprises. A ce jour, des populations de blonds naturels se développent parmi les Inuits de l'ouest de l'Arctique canadien et les Aborigènes d'Australie centrale. "Dans ces deux cas, il s'agit peut-être, analyse Peter Frost, des débuts d'une évolution par sélection sexuelle, semblable à celle qu'ont connue les Européens."
















National Geographic Determined What Americans Will Look Like in 2050, and It's Beautiful

 
Ce n'est pas un secret ces relations interraciales augmentent, et en quelques années nous aurons  , grâce aux sites de rencontre comme Meetic et aux applis comme Tinder produit une méga-race métissée.

Mais à quoi ressemblerons-nous ? National Geographic a construit son numéro fêtant son 125ème  anniversaire  autour de cette question en octobre dernier,  demandant à l'auteur Lise Funderburg et Martin Schoeller, un portraitiste et un photographe renommé de capturer les visages de notre avenir multiracial national.

Voici à quoi  "l'Américain moyen" ressemblera  en  2050 :





(...) La suite ici      http://mic.com/articles/87359/national-geographic-determined-what-americans-will-look-like-in-2050-and-it-s-beautiful