Un article percutant du chercheur
Philippe Gouillou, où certaines vérités dérangeantes se font jour.
Il est maintenant considéré que les femmes présentent un QI inférieur d'environ 4 points de celui des hommes (voir
Douance), les blondes sont les plus féminines des femmes (voir
Pourquoi...) : peut-on en déduire que les blondes ont un QI au ras des pâquerettes ?
Si on en croit la
sagesse populaire : oui, ça ne fait aucun doute. Sur la Côte, "
Blonde" égale "
Conne" et les deux mots sont employés indiféremment pour désigner
toute personne victime d'une faiblesse intellectuelle, ne serait-elle que passagère, et cela quel que soit son sexe.
Mais dès lors une question se pose : comment dans un pays où
l'antiracisme fait rage et où il est tabou de parler d'origine
biologique du QI (alors même qu'à l'étranger
les débats sont déjà sur la règlementation de
l'utilisation des médicaments augmentant le QI) peut-on affirmer aussi clairement une origine capilaire de l'intelligence ?
Reprenons depuis le départ.
Tout d'abord, un calcul rapide montre que cette différence
supposée d'intelligence ne tient pas la route et ce pour deux raisons.
La première est qu'une différence de 4 points de QI ne se
remarque pas au niveau individuel (le QI de chacun, homme ou
femme, varie beaucoup plus au long d'une journée). La deuxième est que
même si
un tel effet était observé, les blondes
auraient un QI supérieur à celui de la moyenne de la population
mondiale. En effet, dans un pays où la moyenne est de 97 (selon
les
estimations de Lynn), les femmes y auraient un QI moyen de 95
[1], et au pire les blondes seraient aux alentours de 94... pour une
moyenne mondiale (hommes et femmes ensembles) de 90. La
soit-disant stupidité des blondes ne peut donc pas se fonder sur
des observations empiriques : le mythe vient d'ailleurs.
Ensuite, il est possible que la jalousie des brunes y ait une part. "
Blondes have more fun"
dit le proverbe et les études ont montré qu'il est valide. Les succès
sexuels des blondes
sont tels que de très nombreuses femmes vont se décolorer les
cheveux (encouragées en cela par la mode récente du sexe rasé : le
risque d'être confondue s'évanouit). Mais ce n'est pas une
explication suffisante : toutes les blondes ne sont pas belles, et
pourtant elles sont toutes dénigrées à un niveau atteint par aucune
autre caractéristique physique.
Enfin, les blondes présentent une caractéristique importante :
elles sont presque toutes d'origine Européenne. Ce n'est pas tout à fait
100% parce que
la blondeur est répandue ches les femmes Aborigènes
d'Australie (qui ne présentent aucun signe d'origine Européenne). Peter Frost, PhD remarque :
"Most humans have only one hair color and one eye color.
Europeans are a big exception: their hair is black but also brown,
flaxen, golden, or red; their eyes are brown but also blue, gray,
hazel, or green. This diversity reaches a maximum in an area
centered on the East Baltic and covering northern and eastern Europe. If
we move outward, to the south and east, we see a rapid
return to the human norm: hair becomes uniformly black and eyes
uniformly brown."
Why Do Europeans Have So Many Hair and Eye
Colors? Peter FROST - Université Laval (Canada)
En bref, hormis
Down Under, une vraie blonde est une femme d'origine Européenne, une
Blanche.
Nous pouvons maintenant revenir à la question d'origine : comment
peut-on dénigrer les blondes dans un pays qui pratique l'antiracisme à
haut volume ? N'est-il pas à l'opposé des
idéaux d'égalité, de dignité, de tolérance que de dénigrer ainsi
un groupe en fonction d'une caractéristique physique ? Pourquoi ce
silence des féministes et des antiracistes ?
En fait, c'est bien l'antiracisme qui en est à la base, au travers
de deux axes qui se renforcent. Tout d'abord, tout groupe souffrant
d'une censure trop importante aura besoin de soupapes de
sécurité, et pour celles-ci le plus sage est d'utiliser le
détournement dans l'expression de ses sentiments réels. Au lien de
critiquer un groupe protégé, il suffit de diriger sa critique vers
un groupe désigné à la vindicte populaire pour réduire à néant les
risques. Or l'antiracisme ne se fonde pas que sur la négation de
l'existence des races [2] mais aussi sur l'affirmation que la
race blanche est coupable, plus ou moins directement, de
toutes les atrocités du monde. Dès lors, quel que soit le groupe que
l'on veuille dénigrer, il suffit de détourner la cible sur
les Blancs pour que c'en devienne de l'antiracisme. Le deuxième
axe est plus simple et plus direct : dénigrer des personnes dont on a la
certitude [3] qu'elles sont blanches est être du
bon coté de l'antiracisme, c'est répéter la propagande officielle.
En résumé vous pouvez continuer de traiter les blondes de connes :
c'est bien sûr faux, mais ça vous met du bon coté politique. En le
faisant, vous montrez clairement à tous votre
soumission aux diktats officiels, vous vous inscrivez
dans le grand mouvement antiraciste qui construit l'avenir de notre
continent. En d'autres termes : vous vous protégez. C'est
une raison suffisante, n'est-ce pas ? [4]
NOTES :
- Pour 50% de femmes au sein de la population. Remarque : j'ai
lu une fois (mais ai perdu la référence) que cette différence est
inversée chez les Afro-Américains (à vérifier).
- Sur l'existence ou inexistence des races, voir : Evoweb : Races, racisme et Evopsy du 12 octobre 2004
- Quasiment personne en France ne connaît l'existence des Aborigènes blondes, le risque d'être accusé de racisme est donc faible.
- Le même procédé peut d'ailleurs être étendu aux hommes blonds : Steve Sailer remarque qu'en plus de la Ben Stein's Law ("in any Hollywood whodunit, the whitest, richest and most
respectable character usually turns out to be the bad guy"), au cinéma le méchant est généralement le blond. Voir aussi les compléments de Jim Bowery.
©Philippe Gouillou