lundi 7 novembre 2016

Attaques raciales dans le Figaro Magazine

                 Deux exemples d'amorçages de stéréotypes racistes à l'encontre des personnes blondes dans le Figaro de ce jour : 

                1)  Le premier article traite d'un jeune déséquilibré, auteur d'un massacre collectif comme il y en a beaucoup aux USA. Ce type de réjouissance est devenu une routine au pays de l'oncle Sam, sans doute avant d'arriver chez nous avec 10 ans de décalage. Il se trouve que le tueur, Dylann Roof, est  châtain clair sur la photo. 

                  L'article est particulièrement angoissant et dramatique et la journaliste trouve utile de préciser que , malgré la photo d'illustration juste au dessus du texte qu'il a "les cheveux blonds". 

                        Pourquoi cette précision raciale ?  Pourquoi cette redondance ?

Quand un afro-américain tue d'autre personnes, les journalistes précisent ils qu'il a les cheveux noirs ?
S'il y a une photo d'illustration , le journaliste insiste-il sur la couleur des cheveux ?


                            Je n'ai encore jamais lu ni vu  cela. Ce traitement discriminatoire est réservé exclusivement aux personnes aux cheveux châtain clair ou blonds.

                 Le résultat dans l'esprit des lecteurs sera une fois de plus d'avoir réussi à associer dans le même texte blondeur et malheur, cheveux clairs et atrocités





                   2) Le deuxième témoignage est une bannière de "Pause People", sobrement intitulée

                           Ils sont célèbres pour leur monstruosité,

                                    leur cruauté n’a pas de limite

Si l'on clique sur la bannière, et que l'on fasse défiler les assassins de masse de l'Histoire, on s'aperçoit que les blonds sont extrêmement minoritaire ; donc, pourquoi utiliser le seul blond dans l'affaire en première page (Celle qui sera vue des millions de fois ), sinon pour associer une fois de plus blondeur et malheur , cheveux clairs et atrocités ?

 

  Document 1

 http://i.f1g.fr/media/figaro/635x230_crop/2016/11/07/XVM055771be-a4c8-11e6-9c99-b1f71e963387.jpg

 

L'Amérique juge Dylann Roof, le tueur raciste de Charleston

VIDÉO - Le jeune homme avait fait un massacre en 2015 en tuant neuf paroissiens d'une église noire de Caroline du Sud. Il encourt la peine de mort.
Il avait pris pour cible un symbole de la lutte contre l'esclavage, perpétrant un massacre avec un calme glaçant: Dylann Roof, qui a abattu l'an dernier neuf paroissiens d'une église de la communauté noire de Charleston, en Caroline du Sud, est jugé à partir de ce lundi aux États-Unis. Il risque la peine de mort.
Le 17 avril 2015, le jeune homme de 22 ans aux cheveux blonds coupés au bol s'était présenté à l'Emanuel Africain Methodist Episcopal Church, prétendant vouloir participer à une séance d'étude de la Bible. Après plusieurs minutes passées en leur compagnie, il avait ouvert le feu sur les fidèles réunis, tuant six femmes et trois hommes, dont le pasteur. «Je dois le faire. Vous violez nos femmes et vous vous emparez de notre pays. Vous devez partir», avait-il déclaré en rechargeant son calibre 45, selon un témoin. À l'issue d'une chasse à l'homme ayant mobilisé des dizaines d'agents locaux et fédéraux, il avait été interpellé le lendemain, lors d'un contrôle routier, sans opposer de résistance.
Sur internet, l'accusé ne cachait pas ses convictions. Les enquêteurs avaient vite découvert des dizaines de clichés où il posait avec un drapeau américain en feu, ou brandissant au celui des Confédérés, emblème historique récupéré par ceux qui continuent de professer la suprématie de la race blanche. Il apparaissait également vêtu d'une veste portant les drapeaux de l'Afrique du Sud pendant l'apartheid et de l'ex-Rhodésie (actuel Zimbabwe), deux régimes admirés aux États-Unis par les suprémacistes.

Double procès

Le procès qui démarre ce lundi à Charleston avec la sélection du jury se tient devant la justice fédérale. Au total, 33 chefs d'accusation sont retenus contre le tireur. Mais Dylann Roof encourt aussi la peine de mort dans un autre procès que l'État de Caroline du Sud lui intentera en janvier 2017. Les avocats de l'accusé assurent que leur client est prêt à plaider coupable en échange d'une garantie de ne pas être exécuté. Et malgré la gravité des crimes, de nombreuses voix s'élèvent pour que la peine de mort ne soit pas retenue: pour le journal Washington Post, ce double procès avec peine capitale en jeu est «insensé», car la facture finale serait supérieure au coût du maintien en prison à vie de Dylann Roof. Un sondage réalisé par l'Université de Caroline du Sud indique que 65% des Afro-Américains de l'État préféreraient la réclusion à perpétuité. Hasard du calendrier, le procès de Michael Slager, policier accusé d'avoir abattu l'an dernier Walter Scott, un automobiliste noir non armé, a aussi lieu en ce moment en Caroline du Sud.





Document 2



PAUSE PEOPLE
Ils sont célèbres pour leur monstruosité, leur cruauté n’a pas de limite


Ils sont célèbres pour leur monstruosité,

leur cruauté n’a pas de limite








samedi 5 novembre 2016

Benoît Berthelot et Barbie, ou le racisme flashy

                               Un excellent article de Semeiologia, où l'on voit que même un article sur une poupée enfantine comme Barbie peut servir à alimenter le racisme contre les personnes blondes; à relever l'accusation délirante de "stéréotypée", concernant la représentation de la blondeur, qui reste la caractéristique physique d'une minuscule minorité humaine en constante diminution sur cette petite planète. A-t-on encore le droit d'avoir une préférence esthétique  pour les cheveux de la couleur de l'or ?

                             Visiblement, pour B.B.  ( Benoît Berthelot) qui est brun aux yeux sombres, la blondeur c'est plutôt "beurk".

                             Enfin, rappelons en image  la réalité marketing de Barbie à ce "journaliste" :



 



 Voici donc cet article :







          Les lecteurs de ce blog savent à quel point la propagande à l'encontre des personnes blondes est massive, subtile et persuasive.
          En voici un autre exemple, avec un certain Benoît Berthelot qui utilise  en Mars 2016 une poupée pour lancer une attaque raciale supplémentaire contre certaines femmes, choisie sur des critères raciaux.
           C'est ainsi que cet individu estime que la blondeur, c'est "pâlichon"; or ce terme, visant une caractéristique physique est essentiellement dépréciatif; le journaliste utilise cet adjectif désuet entouré de couleurs flashy, le tout dans le contexte d'une analyse économique sérieuse et documentée, pour mieux faire passer une insulte raciale. Nous retrouvons donc également "l'argument d'autorité" , utilisé ici pour crédibiliser l'ensemble du discours.
           De même,  l'accusation de "stéréotypée" portée contre la blondeur, qui là aussi induit un contexte dépréciatif contre une caractéristique physique. Notons que ces accusations visent exclusivement la blondeur. Les journalistes à  l'échine souple et à la mâchoire puissante savent bien QUI ils peuvent attaquer et QUI leur est interdit.


A relever également, la "piqûre" de rappel sur le caractère maléfique de la blondeur (Sur le sujet cf. Blonde et maléfique  et Blonde et maléfique 2).  La seule présence de la blondeur empêche de "reconquérir le cœur des petites filles" et de "confirmer un début de redressement des comptes" Décidément, ces blondasses sont de vraies porte-poisse, des porte-malheur à éviter.


Pâlichon : A. − [En parlant d'une pers., de son teint, de son visage] Qui est un peu pâle, qui manque de couleur. Figure pâlotte; traits pâlots. Ce râleur était la coqueluche des fillasses de Montrouge. Pâlot, mal construit et maigre, il semblait tout jeune, bien qu'il eût au moins trente ans d'âge (Huysmans,Soeurs Vatard, 1879, p.141).Une petite enfant blonde, pâlotte, de sang pauvre, les yeux bleus, le profil d'un dessin un peu sec, le corps frêle, l'air souffreteux, et pas très expressif (Rolland,J.-Chr., Maison, 1909, p.970)
B. − [En parlant d'une lumière ou d'une source lumineuse, d'une couleur ou d'un objet coloré] Qui manque de force, d'éclat, d'intensité. Soleil pâlot. Voyez ce chiffonnier qui passe, courbé sur sa lanterne pâlotte (Lautréam.,Chants Maldoror, 1869, p.170).Au fig. Qui manque de relief, d'intérêt. La «jeunesse estudiantine» des légendes avait bien disparu. Il n'en restait qu'une caricature pâlotte et contorsionnée (Magnane,Bête à concours, 1941






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Benoît Berthelot, le racisme pimpant