mercredi 24 octobre 2012

Blond = Goldstein

              Un article, dans Causeur, de l'excellent Ludovic Maubreuil;  à méditer!

 


 

Cherchez le blond

 

L’idéologie du Même a trouvé son Goldstein

 
Publié le 23 juin 2012 à 9:22 dans Société
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Tout comme Jacques de Guillebon, qui nous l’explique avec un humour féroce, je suis un vaincu. Père de deux blonds, dont une blonde, je n’ai guère que l’admiration des coiffeuses pour supporter cette couleur médiatiquement risible et politiquement dangereuse, dont la gauche éclairée et humaniste a légitimement honte. Ancien blond moi-même (tirant désormais, ne serait-ce que par décence, vers le châtain foncé), je subis depuis des années ce nouveau catéchisme, qui après des siècles de délire manichéen voyant l’innocence ou la pureté alliées à la blondeur, rattache enfin cette couleur à la bêtise la plus noire ou au nazisme le plus brun.
Cela fait des décennies en effet qu’au cinéma, plus le SS est blond et plus sa cruauté ne saurait faire de doute, comme cela fait bien longtemps, dans les cours d’école et sur plateaux de télévision, que la blonde est une sotte qui ferme les yeux pour éteindre la lumière. Il y a encore des gens aujourd’hui pour ignorer que Marilyn Monroe était une écervelée (et qui lui trouvent même une finesse d’esprit peu commune face à ce monde qui la rendait malade), mais on ne compte plus les citoyens avertis qui ont bien compris que lorsque Jean-Marie le Pen a commencé à se teindre en blond, au milieu des années 80, ce n’était pas pour cacher ses cheveux blancs mais bien par adhésion sans réserve à l’hitlérisme.
Ce n’est quand même pas un hasard si, dangereuse chez Hitchcock, Argento et de Palma, ou bien gentiment stupide de Jayne Mansfield à Paris Hilton, la blonde de cinéma oscille invariablement entre aimable crétinerie et monstruosité cachée ; ce qui fait qu’elle n’a rien à envier au blond, qui, des frasques de Pierre Richard avec sa chaussure noire jusqu’aux inquiétants garçonnets du Ruban blanc, n’a aucune raison d’être mieux loti. Quant aux reines des films historiques, contrairement à l’imagerie médiévale qui les montraient invariablement blondes, celles-ci sont désormais brunes, ce progrès incontestable permettant la subversion capillaire : lorsque l’une d’entre elles conserve cette couleur absolument disqualifiée, c’est justement la preuve de sa noirceur, comme Charlize Theron dans le rôle de la méchante reine de Blanche-Neige nous le prouve sur tous les écrans.
D’ailleurs dans n’importe quelle série policière, il suffit de chercher le blond pour trouver le coupable, de la même façon que dans toute émission de télé-réalité, la palme de la plus conne revient toujours à la plus blonde. Il s’agit bel et bien, en s’esclaffant ou en frissonnant, doctement ou à grands renforts de second degré, de dénigrer celui ou celle qui se permet de rester blond en dépit du bon sens, comme dans le délicieux sketch de Gad Elmaleh, où « le Blond » prétend incarner l’élégance et le succès facile, alors qu’il s’avère surtout suffisant et incapable de rire de lui-même ; comme dans cette merveilleuse chanson de Lio où celle-ci affirme avec talent que les brunes « ont bien plus d’idées que les peroxydées » et « bien plus d’éclat que ces pauvres filles-là ».
La futilité de ce sujet n’est bien sur qu’apparente. Il y a sans doute dans cette attitude vis-à-vis du blond un mélange de refoulé lié à tout ce que le siècle passé a charrié de scientisme sanguinaire, de complexes plus ou moins fantaisistes ralliés sous la bannière de l’anti-occidentalisme pop, de haine de soi d’une gauche antiraciste et vertueuse, qui ne sait comment articuler son inconscient ethnocentrique à ses velléités universalistes. Mais il y a surtout dans ces divers dénigrements des blondes et des blonds, qui ne représentent guère que 10% de la population d’Europe de l’Ouest, une illustration parmi d’autres du totalitarisme de la modernité, qui a toujours besoin d’en découdre avec le détail battant en brèche l’homogénéisation, qui veut toujours éradiquer ce qui rechigne à s’aligner, qui tient à assurer partout l’idéologie du Même, celle-ci se nourrissant de la folklorisation des différences sous l’appellation rassurante de diversité, c’est-à-dire d’un vivre-ensemble de supermarché. Le blond, ne serait-ce que sur le plan génétique où son gène récessif en remontre aux allèles dominants, est une sorte d’offense à tout qui partout ailleurs s’égalise. Il est la persistance archaïque d’un monde différencié plutôt que métissé, gage d’une pensée plurielle et non unique, en complète contradiction avec les actuelles tentations globalitaires.
Autant dire qu’il est condamné.
 

L'AUTEUR

Ludovic Maubreuil 

Jean-Michel Baylet raciste ?

  
                       Encore une fois, ce journal appartenant à Jean- Michel Baylet, le président du Parti Radical de Gauche, se livre à une propagande nauséabonde à l'encontre des personnes blondes.  Cette discrimination venimeuse, qui consiste à faire passer pour des demeurées des femmes choisies sur des critéres raciaux,  est propagée par l'organe de presse d'un politicien  qui officiellement, a fait de la  lutte contre le "racisme"  un de ses fonds de commerce !
 


                                 Jean-Michel Baylet, le politicien qui détestait  les blondes
 
 
 
 
 
Publié le 22/10/2012 09:04
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Une secrétaire blonde

Une blonde
Une blonde ()
Une blonde  
Un patron, fou de rage, fait irruption dans le bureau de sa secrétaire blonde.
- Vous n'entendez pas le téléphone ? Cela fait cinq minutes qu'il sonne et vous ne décrochez pas ???
- Oh non, répond tranquillement la jeune femme. J'en ai eu assez de prendre les communications. Ce n'était jamais pour moi de toute façon
 

vendredi 8 juin 2012

Stephen King est-il raciste ?


 HISTOIRE-DE-LISEY.jpg





                    Histoire de Lisey est un roman fantastique de Stephen King paru en 2006.  Un  écrivain,assassiné par un psychopathe, laisse une veuve qui doit faire face à son deuil, à la maladie de sa sœur qui s'automutile, ainsi qu'aux tentatives de meurtre d'un autre psychopathe.
 
 
Le nœud de l'histoire est l'assassinat du romancier par un tueur blond, que la narratrice désignera sous le nom de Blondie.
 
 
              Il est important de noter que ce roman fourmille de personnages, mais qu'il contient trés peu de description physique, comme si l'aspect corporel est finalement de peu d'importance et que seul compte, en définitive, l'esprit des êtres humains; l'enveloppe corporelle semble peu signifiante, en tous cas négligeable et peu digne d'être relatée. C'est ainsi qu'on apprend incidemment que la narratrice et son mari, l'écrivain décédé, ont tous deux les cheveux bruns soit deux mots dans un livre de 754 pages.
 
 
 
                                                   Par contre,
 
 
 
Blondie, le tueur psychopathe, lui, est abondamment décrit, jusque dans les détails les plus crus. Il n'est même pas désigné  par son nom, comme un être humain, mais par une caractéristique raciale; un peu comme si un personnage afro-américain était systématiquement désigné sous l'appellation "le crépu", ou bien un juif américain constamment désigné sous le nom de "gros-pif".
 
C'est ainsi que l'on apprend que le tueur fou a " une fabuleuse chevelure blonde" (p.58). Plus tard, p 61 :" En face d'elle, Blondie repousse ses cheveux en bataille de son blanc front raffiné. Ses mains sont aussi blanches que son front et Lisey pense : Voilà un petit cochon qui reste beaucoup à la maison. Un pourceau casanier, et pourquoi pas ? Il a toutes sortes d'idées étranges à rattraper"  P. 69 : "Les yeux bleus quelque peu étrange de Blondie (...) P.  70 : "Une main qui semble toute de long doigts pâles soulève les pans de la chemise blanche (...) P. 71 :" (...) Blondie a retroussé jusqu'en haut le bas de sa gigantesque chemise blanche, et en dessous il y a des passants de ceinture vide, et un ventre plat et glabre, un ventre de truite et reposant contre cette peau blanche, il y a la crosse d'un revolver"(...)
 
On relèvera les qualificatifs tirés du monde animal à propos du "blond", tels que cochon, pourceau ou truite. Ce procédé bien connu vise à déshumaniser la personne, à lui retirer la protection due à un véritable être humain, y compris la protection judiciaire,  avant de le livrer aux violences qu'il mérite, du moins dans l'esprit de l'accusateur. On peut noter aussi le degré de haine que cela suppose de la part du romancier, avec cette insistance quasi pathologique et à coup sûr insidieusement contagieuse.
 
Nous relevons plus de 25 occurrences du nom "Blondie" dans ce roman, soit une insistance qu'on pourrait qualifier de "pédagogique" sur l'origine raciale du psychopathe.
  

Mais cette appellation de "Blondie" ne renvoie pas qu'à des références raciales; elle renvoie également à des références culturelles et historiques.
 
                      Dans le cadre des références culturelles, il est loisible de noter que "Blondie" est un nom désignant usuellement une femme : Ainsi, le groupe musical du même nom avec son égérie Deborah Harry, ou bien, en ce qui concerne plus spécifiquement les USA, le comic-strip "Blondie" où l'héroïne est une jeune fille exubérante. Or, le fait d'imposer un nom féminin à un personnage masculin indique soit une accusation voilée d'homosexualité, soit des doutes généralement insultants sur sa virilité, soit une volonté de détruire symboliquement l'être humain visé en lui déniant sa qualité d'être masculin, signe de son identité, y compris dans la possibilité de la paternité. 

                     Dans le cadre des repères historiques, la référence la plus proche est bien sûr Blondi, le célèbre chien-loup d'Hitler. Dans ce cadre sémantique, on atteint  la cible en lui associant  deux signes  d'infamie, le monde animal auquel est ravalé le "blond",  ainsi que le nazisme et son obsession de pureté raciale.
 
 
 
 
                                                 De même,


 
 
Le deuxième tueur psychopathe, qui sera dévoré vivant par une créature de cauchemar,  bénéficie lui aussi d'une soigneuse description physique :"Il avait un visage étroit et sans une ride, des yeux bleus vifs (...) Il pouvait faire un métre quatre-vingt; il pouvait faire un petit peu moins. Les poils follets qui s'échappaient de la bordure de sa casquette de base-ball étaient d'un châtain blondasse parfaitement ordinaire."
 

 
                                                    Stephen King est-il un  raciste anti-blond ?
                                  
 

mercredi 25 avril 2012

Persécution des albinos en Afrique

             

 

                                   En Afrique également le fait d'avoir le teint pâle et les cheveux blonds est un motif de persécution, de discrimination voire d'assassinats. Voici un article de M. Mampouya sur un sujet particulièrement atroce.

 

 

 

Tanzanie : Un Bras d'Albinos est Vendu 2 000 euros

Tanzanie : Un Bras d'Albinos est Vendu 2 000 eurosDepuis 2007, plus de 50 albinos sont morts. Des dizaines d'autres ont été mutilés. A l'origine de ces persécutions : des croyances. Leurs membres sont utilisés pour la préparation de "potions" par des sorciers.Déjà victimes de cancers de la peau et mal-voyants en raison du faible taux en mélanine contenu dans leur peau, les 150 000 albinos de Tanzanie se retrouvent marginalisés. Leur maladie, l'albinisme, est une anomalie génétique caractérisée par une absence de pigmentation de la peau, des poils, des cheveux et des yeux.Si aux Etats-Unis ou en Europe, une personne sur 20 000 est albinos, ce taux descend à un individu sur 4 000 en Afrique. Victimes d'attaques les albinos de Tanzanie vivent barricadés.
Les agressions dont ils sont victimes surviennent principalement dans les zones reculées bordant le lac Victoria, dans la partie Ouest de la Tanzanie.En effet, selon des témoignages, des pêcheurs du lac et des mineurs des gisements d'or de la région utiliseraient leur sang pour s'attirer la chance. Les sorciers s'attachent les services de tueurs, des individus facilement manipulables, en quête d'argent. Tuer un albinos, ça rapporte. On parle de 2 000 dollars pour un bras.
Des tarifs qui ont pu être vérifiés avec l'attaque perpétrée le 18 octobre 2008 contre Mariam STANFORD, une albinos de 28 ans, dans la région du lac Victoria. Selon elle, ses agresseurs devaient recevoir plus de 4 000 dollars, en échange de ses bras. L'attaque, qui s'est déroulée de nuit, fut des plus barbares, comme elle a pu le raconter au quotidien tanzanien The Guardian dans son édition du 31 janvier dernier.
"Il m'a coupé d'abord le bras gauche, puis le droit"
"Il était minuit ou une heure du matin. Quelqu'un a frappé à ma porte, puis est entré soudainement dans ma maison. J'ai été éblouie par une torche, et j'ai vu alors mon propre voisin tenir un couteau de boucher…Il m'a coupé d'abord le bras gauche, puis le droit. Je hurlais à l'aide, mais personne ne venait, pas même mes parents qui dormaient à coté. Mais je ne savais pas que pendant qu'on m'attaquait, d'autres avaient attaché mes parents.
Ils ont pu se libérer, et m'ont trouvé dans une mare de sang après le départ des assassins. Quand je leur ai dit que c'était notre voisin qui m'avait coupé les mains, ils se sont rués chez lui. Il tremblait, les mains recouvertes de sang. Mes parents l'ont battu, mais il n'a jamais avoué qui étaient ses complices".Plus d'un an après les faits, tous les coupables n'ont pas été arrêtés. Les sorciers profitent de l'ignorance d'une partie de la population rurale, qui assimile les albinos au diable. Ces actes barbares ont en tout cas conduit début février, aux Etats-Unis, le démocrate Gerald CONOLLY, membre du Congrès, à solliciter Barack OBAMA.
Gerald CONOLLY a demandé au Président américain de mettre la pression sur le gouvernement tanzanien afin que cessent les assassinats d'albinos.
En Tanzanie, il y a déjà un certain temps que l'on a pris le problème au sérieux. Le gouvernement a instauré un recensement des albinos et a mis en place un service policier qui escorte les enfants lorsqu'ils se rendent à l'école. En cas d'attaque, certains ont été équipés de téléphones portables afin de prévenir rapidement la police.Les hommes politiques ne sont pas en reste. A l'image de MIZENGO PINDA, le Premier ministre. L'année dernière, lors d'une session à l'assemblée nationale sur les albinos, il a fondu en larmes.
"Les albinos sont des êtres humains. Ils ont autant le droit de vivre que vous et moi", déclarait-il avant de marquer un long silence, accompagné de larmes.

Les meurtriers risquent désormais la pendaison
MIZENGO PINDA ne jouait pas la comédie. Dans la foulée de cette déclaration, il a annoncé l'instauration de la pendaison à mort pour les assassins. En juin 2009, la cour de Shinyanga (dans l'Ouest de la Tanzanie) a d'ailleurs appliqué la sentence à sept meurtriers.Plus récemment, le 1er février 2010 dernier, le même jugement a été retenu pour quatre tueurs par une autre cour du pays.
Dans ses vœux à la nation, au début de l'année, le président tanzanien JAKAYA KIKWETE a appelé à l'arrêt des assassinats. "Malgré notre campagne nationale, il y a encore trop d'attaques. Pas un seul albinos ne doit mourir pour sa couleur de peau", a-t-il déclaré.Si 2009 a été moins meurtrier avec sept albinos tués contre 27 en 2008, les attaques, elles, ne faiblissent pas. Plus de 30 ont ainsi été répertoriées au cours de l'année passée. Sans doute en raison de la peine de mort, la tendance des agresseurs est de ne plus tuer systématiquement mais de s'enfuir. En laissant sur place le corps qu'ils ont amputé.
© Correspondance pour Camer.be de : Patrick Eric Mampouya

mercredi 11 avril 2012

Mélenchon, le M. Jourdain du racisme

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Melenchon à M. Bourdin: "Votre idée d'une France blonde aux yeux bleus n'a jamais existé ! JAMAIS!"

    http://www.youtube.com/watch?v=GnLAQ_wS30M 

 
 
 
            Quel est l'abruti qui peut dire qu'une idée n'a jamais existé ?
 
Quel est l'abruti qui pourrait dire :" Votre idée d'une Chine peuplé d'asiatiques n'a jamais existé ?"
 
Quel est l'abruti qui pourrait dire " Votre idée d'un Sénégal crépu à la peau noire n'a jamais existé ?"
 
Pour le moins, il paraît légitime de s'interroger : Le président-sénateur Jean-Luc Mélenchon est-il raciste ?
 
A l'analyse de ses déclarations, on ne peut que constater chez ce politicien un racialisme assez abject, qui consiste à stigmatiser une minorité raciale ( moins  de 5 % de la population française) pour mieux vendre sa soupe !
 
On a l'impression de voir le Docteur Mélenchon, spécialiste de l'eugénisme, se promener dans un zoo humain et dénigrer tel ou tel groupe, et décider de procéder à tel ou tel croisement  de couples reproducteurs pour l'améliorer et parvenir enfin à "la nouvelle phase" de son plan, en définitive à la création d'un nouvel être humain.
 
En effet, il indique dans ses réponses qu'une France "blonde aux yeux bleus" ne serait "ni grande ni forte", et qu'il s'agit d'un concept "dépassé au 21éme siècle"; il suggère implicitement que l'apport de "rapatriés au poil noir" (!!) tels que lui dans ce pays a été un bien immense (!!), car "cela ne les a pas empêché d'aimer passionnément notre patrie républicaine" (!!!). Cette hiérarchisation raciale opérée par ce politicien reste tout de même assez scandaleuse, et on se demande bien quelles études, quels faits corroborent  de telles assertions.
 
On reste confondu par la bêtise et la prétention de ce répugnant individu.

N'oublions jamais, en écoutant cet agitateur,  que la peste rouge a été bien plus meurtrière que la peste brune, et qu'en plus de ses 100.000.000 de morts elle a provoqué des désastres écologiques irréparables .