samedi 22 novembre 2014

Jean-Nicolas Baylet et La dépêche du Midi sont-ils racistes ? (Part 2)




Nous avons déjà vu que ce journal détenu par la famille Baylet poursuit une campagne de dénigrement sur plusieurs registres contre les personnes blondes.
cf. http://semeiologia.over-blog.fr/2013/12/racisme-subtil-par-la-d%C3%A9p%C3%AAche-du-midi.html


          En plus d'être un des seuls médias importants en France à publier des "blagues blondes" régulièrement, il associe systématiquement les images de personnes blondes à des circonstances dépréciatives, négatives ou angoissantes.
cf. http://semeiologia.over-blog.fr/2013/11/jean-nicolas-baylet-est-il-raciste.html

          C'est ainsi que dans l'article ci-dessous qui rend compte d'une situation mondiale particulièrement dramatique, la photo d'illustration nous présente une jeune femme blonde,  à l'expression douloureuse, comme si elle venait tout juste de recevoir une bonne correction.

          Rappelons tout d'abord que les femmes blondes au teint clair représentent une toute petite minorité sur cette petite planète, moins de 1 % de la population mondiale. De plus, le corps de l'aticle parle principalement de l'Afrique et du monde musulman . 

         Nous sommes bien en présence d'une stratégie de propagande particulièrement vicieuse de la part de ce torchon journalistique , et qui de plus se déroule sur un temps long, ce qui démultiplie son efficacité en imposant volens nolens ce stéréotype discriminatoire à l'ensemble de son lectorat.

     



Violences sexuelles : 93% des agressions sont conjugales


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Actu Santé


Violences sexuelles : 93% des agressions sont conjugales
Violences sexuelles : 93% des agressions sont conjugales

Dans le monde, 1 femme sur 3 a été victime de violences conjugales au moins une fois dans sa vie. Dévoilé le jeudi 20 novembre dans la revue américaine The Lancet, ce chiffre édifiant rappelle trois urgences : mieux détecter les situations à risque, renforcer la prise en charge des femmes et jeunes filles vulnérables et inciter les autorités à renforcer leurs interventions sur le terrain.
Cette dernière décennie, les autorités sociales et sanitaires ont certes pris conscience de l’urgence à aider les femmes victimes de violences. De plus en plus, des textes de loi s’emparent de cette problématique. Le tissu associatif intervenant auprès des victimes ne fait que s’étendre. Mais ces progrès ne permettent pas d’enrayer ce fléau.
« Malgré l’intention générale portée par la société sur cette question, le taux de femmes confrontées à ces agressions ne cesse de prendre de l’ampleur », décrivent par ailleurs les auteurs de la synthèse d’études publiée dans The Lancet. Ainsi, à travers le monde, un tiers des femmes a déjà été victime de sévices, perpétrés par leur partenaire. « Dans 7% des cas répertoriés, l’agression physique et/ou sexuelle provenait d’un parfait étranger ».
Trois millions d’Africaines mutilées
Entre 100 et 140 millions de femmes auraient subi une mutilation génitale. « Parmi ces victimes, 3 millions vivent en Afrique ». Par ailleurs, pas moins de 70 millions de mineures – victimes de manipulation morale – ont été mariées précocement et de force.
Un bilan des plus rudes, et pourtant ces chiffres seraient bien en deçà de la réalité. Dans les pays développés notamment, beaucoup d’agressions passent inaperçues. Victimes souvent envahies par la peur, nombreuses sont les femmes qui n’osent pas dénoncer leur agresseur, et restent dans le silence. Raison pour laquelle il est urgent de « lutter pour l’égalité des genres afin d’aider les femmes exposées à cette discrimination trop souvent invisible ».
Mais certains obstacles perdurent. Les ressources financières manquent pour que les médecins et les acteurs sociaux (assistants sociaux, psychologues…) viennent effectivement en aide à toutes les femmes. Enfin, « la plupart des gouvernements ne se donnent pas suffisamment les moyens d’intervenir », expliquent les experts de l’OMS. « Des textes sont écrits, mais il faut maintenant investir sur le long terme : consacrer un budget suffisant afin de prévenir le risque de violences et mieux accompagner les victimes ».

Barbie est elle raciste ?





                            La polémique qui a éclaté à propos de "Barbie  ingénieur informatique" peut se lire sur deux niveaux, le premier intrinséque au livre, le deuxiéme sur la polémique elle-même.

                    Dans le livre en question, on peut noter que Barbie  n'est pas très douée, ce que reléve la blogueuse à l'initiative du "scandale". Elle se cantonne d'elle même à des tâches "féminines", laissant la part technique, voire noble,  aux garçons.

                Mais on relévera également que deux femmes se partagent le premier plan, toutes deux avec de forts stéréotypes que ne voit pas notre blogueuse, si prompte à l'indignation:


             - Barbie, blonde aux yeux bleus, pas très douée, à la limite de la stupidité,  qui détraque les ordinateurs dans un halo de malfaisance involontaire (Sur les blondes maléfiques, cf http://semeiologia.over-blog.fr/article-blonde-et-malefique-106274882.html ). Le personnage réactive en fait le stéréotype  racial de la blonde stupide.

                                                                      

             -  Mme Smith, autrement dit Mme Tout-le-monde, qui est professeur et qui enseigne Barbie, qui fait donc partie des "sachants",  est brune aux yeux sombres

 

            De même, on peut noter que le tabou interdisant de représenter un couple où les deux sont blonds aux yeux bleus est là aussi scrupuleusement respecté.


           Bref, cette polémique virale sur le sexisme supposé de ce livre peut  être considérée comme une diversion, un leurre jeté pour capter l'attention et dissimuler  une insulte raciale que l'on a appris à ne plus voir.


                     

 

 

 

 

Actualités Politique, Monde, Economie et Culture - L'Express

Barbie ne sait pas coder: excuses publiques pour Mattel, accusé de sexisme

Par , publié le

Le livre "Barbie ingénieure informaticienne", au lieu de montrer aux petites filles qu'une femme pouvait travailler dans l'informatique, insinuait qu'elle avait besoin des hommes pour coder. La protestation des internautes a fait plier Mattel. 


Barbie ne sait pas coder: excuses publiques pour Mattel, accusé de sexisme

Barbie ingénieure informaticienne, pas si féministe que ça !

Random House Books for Young Readers

Nouvel épisode d'indignation collective sur internet. Cette fois, la cible s'appelle Barbie. Une internaute, tombée par hasard sur le livre pour enfants Barbie, Je peux être...ingénieure informaticienne, emballée par l'idée d'une démonstration des capacités fémininies dans un métier vu comme masculin, a entrepris de le lire... et de publier ses commentaires sur son blog. Dans cet ouvrage, Barbie entreprend de développer un jeu pour enfant, qui leur apprendrait à se servir d'un ordinateur. Hélas ! Barbie a systématiquement besoin de ses amis garçons dès qu'il s'agit de mettre les mains dans le camboui.
"Jai besoin de Steven et Brian pour que ce soit un vrai jeu", explique Barbie, qui à l'occasion s'avère aussi suffisamment légère pour infecter l'ordinateur de sa copine avec un virus. Malheur... Le hashtag #feministhackerbarbie ("barbie hacker féministe") était né, et les internautes se sont amusés à réécrire l'histoire pour la rendre plus égalitaire.

Le livre a été retiré de la vente

Sur Facebook, Mattel, propriétaire de la marque Barbie, s'est fendu d'un mot d'excuse: "Nous pensons que les filles devraient pouvoir croire que tout est possible et qu'elles vivent dans un monde sans limites. Nous nous excusons pour ce livre qui ne reflète pas cette conviction." La société a décidé de retirer l'ouvrage de la vente. Elle ajoute que le livre a été publié en 2010 et que depuis, la collection a été retravaillée.
N'empêche. Alors que cette collection "Barbie, Je peux être..." est censée montrer aux petites filles qu'elles peuvent faire le métier de leur rêve, à part Barbie ingénieure, tous les autres tomes baignent dans le cliché : Je peux être...pédiatre, cavalière, institutrice, vétérinaire, ballerine, gymnaste, pâtissière... Oui, merci Barbie, ça on savait déjà. Sur Amazon.com, on tombe alors sur Barbie, Je peux être...présidente. Intéressant ! Sauf que ce n'est pas le poste de présidente des Etats-Unis. Barbie se présente aux élections pour être... déléguée de sa classe

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/societe/barbie-ne-sait-pas-coder-excuses-publiques-pour-mattel-accuse-de-sexisme_1624575.html#84E2QBrD2pFjteCB.99